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Virée bretonne, Pludual, Mai 2017

        Et bien cette année, pour varier aux bonnes habitudes qui nous emmènent dans des vignobles (côté pentu oblige) le vote des adhérents, eh, oui, nous sommes aussi en démocratie, nous avait prévu une sortie annuelle en Bretagne.

      

        Çà c'était à l'assemblée générale de l'an dernier.... mais après..... une galère pour trouver un gite qui puisse accueillir une vingtaine  de personnes, et une salle assez grande pour faire des repas en commun, et tarif acceptable.

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        Grace à la persévérance et l'opiniâtreté de nos bénévoles en claire, Michèle, Roseline et Béatrice, l'hébergement à été trouvé, peut-être pas tout à fait dans la région ou nous avions prévu d'aller, mais dans les capacités d'accueil que nous recherchions, et dans nos prix .  

       D'ailleurs si des clubs cyclos viennent voir notre site, l'adresse se trouve en fin de cette page.   

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      Jeudi 25 mai au matin, le grand départ est lancé à  6 h 00.  Pas de problèmes jusqu'à Paris, évidemment, nous sommes dans le sens des entrées, mais dès les accès vers l'autoroute  de l'ouest, ça se corse (paradoxal quant on va en Bretagne). Ça coince , et ça coince bien. Des flux de voitures, parisiens qui veulent profiter d'un week-end  prolongé pour «aller à la mer», ou touristes étrangers déjà en vacances.

        Nous prenons notre mal en patience, pour finir à 14 h 00 au lieu de midi à l'aire de pique-nique du Val-André, où Hyacinthe  nous a gardé une place pour un petit repas, avant que les vélos  prennent la route, et que nos accompagnatrices aillent directement au gite.

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       Effectivement, nous avons pris la route, et souvent pas la bonne, parce que les panneaux indicateurs en Bretagne ne sont pas d'une précision extrême, quand ils sont présents aux .....  Bref, retard sur retard, c'est vers 21 h que les quelques courageux  qui sont allés au bout peuvent enfin  savourer un coup de champagne et passer à table (Merci à nos femmes qui ont tout prévu en nous attendant avec patience).

        Vendredi, sortie prévue sur l'île de Bréhat, avec vélo le matin, ça veut dire chercher notre route en fonction de l'itinéraire prévu, donc arrêt à chaque carrefour, dont le premier à 500 m  du gite au cœur même du village ou nous sommes. Bref, nous avons fait une sortie vélo qui n'était pas tout à fait celle prévue, mais comme disait l'un d'entre nous, je ne sais plus lequel, «après-tout, l'important c'est de faire du vélo nous sommes là pour ça»

       Un peu avant midi, tous les cyclos ont rejoint les voitures au parking de l'embarcadère, même ceux qui sont tombés et ceux qu'on avait perdus, Embarquement pour Bréhat.

       Programme libre pour tous, sous un soleil accablant (mais si, nous sommes en Bretagne) à condition  de se retrouver à une heure prévue à l'embarcadère pour le retour.

       Sympa l'île de Bréhat, bien que nous ne soyons certainement pas en période où elle est la plus fleurie, mais que de monde, le beau temps y étant pour quelque chose.

       Samedi, programme habituel, vélo le matin et sortie l'après-midi, au domaine de la Roche Jagu, son château et ses jardins, avant de regagner notre gite pour préparer notre sortie resto à Saint Quai Portrieux, où, proximité  de la mer aidant, des moules frites nous attendent.

        Vélo le matin, c'est bien sûr  les aléas habituels, où, sans beaucoup de repères, nous avons réussis à passer 2 fois au même endroit.

         Dimanche, tout change, le temps et redevenu un temps breton, avec des nuages menaçants qui n'incitent pas à partir, mais bref, «nous sommes là pour faire du vélo» et nous savons qu'en cas de problème, nos accompagnatrices préférées seront présentes pour venir nous rechercher.

         Et bien sur, 20 km et il pleut, pas le petit crachin breton, mais plutôt une pluie d'orage qui nous fait ressembler à une éponge en moins de 5 minutes. Courageux mais pas téméraires, à part trois inconscients, nous décidons d'attendre la voiture balai pour rentrer au gite.

        Et l'après-midi , ça se dégage, assez pour aller faire un bout du sentier des douaniers à Plouha et voir un port traditionnel, mouillage sur pieux de bois, pratique très particulière qui remonte au moyen âge, et qui consistait à enfouir dans le sable des arbres entiers, ou la partie émergente servait d'accroche pour le mouillage.

         Rentrés au gite, nous avons une pensée émue pour ceux qui doivent reprendre la route et aux embouteillages qui les attendent.

         Rentrée le Lundi, nous aussi, beaucoup de bouchons sur la région parisienne, fatigués , mais contents, avec des souvenirs et des images plein la tête.

         Vivement l'année prochaine.

                                                                   Hervé A

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